Positions juridiques concernant l’avorté (as-saqt)

Réponse Dr Hassan Amdouni

a) L’école hanafite : le mort-né, s’il crie à sa descente, quel que soit son âge, on le lave. Mais au sein de l’école, il y a des divergences. Ainsi, Aboû Yoûsouf propose qu’on le nomme et le lave (rapporté par AtTahâwî). Selon Al Karkhî, l’avis de Mouhammad Ach-Chaybânî stipule aucun office : ni lavage, ni nomination. S’il est mort vivant puis meurt, alors on lui fait tout ce que l’on fait avec les musulmans à la suite de leur décès.

b) Les Malikites : selon Mâlik si l’avorté descend mort et qu’on n’entend aucun cri, il n’hérite pas et on n’hérite pas de lui, on ne le nomme pas et on ne le lave pas.

c) Les Chafi‘îtes : si des signes de vie sont évidents à la naissance, on le lave par précaution. S’il est mort avant quatre mois, on ne le lave pas. Mais s’il est mort-né à quatre mois ou plus, il est obligatoire de le laver et de l’ensevelir.

d) Les Hanbalites : s’il est mort-né à plus de quatre mois, on le lave. Car le Prophète (Paix et Salut de Dieu sur lui) a dit : « …Et l’avorté, on prie sur lui. » (Rapporté par Aboû Dâwoûd et At-Tirmidhî, qui l’a jugé hasan sahîh)

e) Ibn Hazm : s’il naît mort ou en criant puis meurt, son lavage est recommandé. Il n’y a pas d’obligation que s’il s’agit d’un pubère.

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Author: admin-amdouni