L’imâm Mâlik Ibn Anas (Qu’Allâh lui accorde miséricorde)

L’imâm Mâlik Ibn Anas (Qu’Allâh lui accorde miséricorde) (93H/179H)

L’imâm Mâlik : Imâm Dâr al Hijra (L’imâm du foyer de l’émigration du Messager de Dieu (Paix sur lui)).

 

« Souvent, les hommes entreprennent de longs voyages à dos de chameaux à la recherche d’un savant ; mais ils ne trouveront jamais un savant plus doué et plus éclairé que celui de Médine » (Rapporté par At-Tirmidî dans Al Jâmi‘)

 

‘Aboû ‘Abd Allâh Mâlik Ibn Anas Ibn Mâlik Ibn Abî ‘Âmir Ibn ‘Amr Ibn Al Hârith Ibn Ghaymân Ibn Khoutayl Ibn ‘Amr Ibn Al Hârith Al Asbahî, du Clan  des Banoû Taym Ibn Mourra de la tribu de Qouraych.

Dans une autre version son ascendant Ghaymân a été remplacé par Ibn ‘Outhmân.

Ibn Farhoûn dans ‘Awzaj Al Masâlik’ opta pour la première version.

D’après Al Boukhârî, l’imâm Mâlik avait pour surnom : Aboû ‘Abd Allâh.

Certains soutiennent qu’il est né en l’an 90 ; d’autres disent que ce fut en l’an 93sous le règne du calife omeyyade Soulaymân ibn ‘Abd al Mâlik, qui coïncide avec la date de décès de Anas ibn Mâlik, le Compagnon (Qu’Allâh soit satisfait de lui).

Son arrière grand père ‘Amr était un honorable Compagnon (Qu’Allâh soit satisfait de lui).

As-Souyoûtî a rapporté que ‘Amr est l’un des Quatre hommes qui ont porté le calife ‘Outhmân (Qu’Allâh soit satisfait de lui), après son assassinat, et participé à son lavage rituel et à enterrement dans Al Baqî‘.

Il a aussi participé aux ghazawât à côté du Prophète (Paix et Salut d’Allâh sur lui), sauf celle de Badr.

Son grand-père Mâlik ibn ‘Amir faisait partie de la génération des grands Suivants ; il transmit d’après ‘Omar ibn al Khattâb, ‘Outhmân ibn ‘Affân, Talha ibn ‘Oubayd Allah, et ‘Aïcha, la Mère des croyants. Ses transmissions furent rapportées par ses fils Anas (le père de Mâlik).

Son père Anas Ibn Mâlik était son premier maître et enseignant dans la transmission du hadîth. Mâlik ibn Anas s’épanouit au sein d’un foyer dont les membres furent connus par l’érudition dans les sciences traditionnelles. Il grandit alors dans une famille versée intégralement dans la science du hadîth prophétique. C’est cette famille allait influencer le jeune Mâlik à se mettre à la quête de la science du hadîth et à la collecte des avis des Compagnons (Qu’Allâh soit satisfait d’eux),

Ainsi, il mémorisa le Noble Coran, puis appris les hadîth et les fatwas des Compagnons. Il étudia la jurisprudence de l’école de ra’y et s’initia à la réfutation des Kharijites et autres dissidences. Il se distingue par son excellente mémoire.

Sa mère s’appelait ‘Aliyya  fille de Chourayk Ibn ‘Abd Ar-Rahmân al Azdiyya.

Au début de sa quête du hadîth, l’imâm Mâlik accompagna Ibn Hourmouz ((Aboû Bakr ‘Abdoullah ibn Zayd, le grand savant qui compte parmi les sept plus grands de Médine, Mort 148 H),  pendant sept ans. Ibn Hourmouz était le compagnon d’Aboû Hourayra, et il a reçu l’enseignement d’Ibn ‘Abbâs et d’Aboû Sa‘îd Al Khoudrî (Qu’Allâh soit satisfait d’eux).

Ibn Hourmouz le qualifia de  grand savant. Pendant cette période l’imâm Mâlik ne fréquentait aucun autre savant. Il se rendait chez Ibn Hourmouz très tôt le matin, et ne quittait sa demeure que le soir.

Après cette période, il a cherché le savoir dans tous les cercles d’études de Médine. Et il a suivi l’enseignement de Chihâb (M : 124H)

D’après Ibn ‘Abd Al Barr, l’imâm avait un désir ardent et une grande soif d’apprendre le hadith du Prophète (Paix sur lui), il fut très encouragé par sa maman. Quand il annonça la nouvelle à s amère, cette dernière lui dit : « Viens, je vais t’habiller comme les hommes de la science ». Alors elle m’a mis le turban sur la tête… Puis elle m’a dit : « Vas maintenant et note. » Et il a précisé : Elle me disait souvent : « Va chez Rabî‘a, apprends de ses vertus et apprends son savoir. »

Son principal maître en Fiqh fut Rabî‛a Ibn ‛Abd Ar-Rahmân, surnommé Rabî‘at  Ar-Ra’y (M : 132H), lorsque ce dernier décéda, Mâlik prononça ces mots nostalgiques : « La saveur du fiqh disparut depuis la mort de Rabî‘a »

D’après Az-Zourqâni, l’imâm Mâlik a eu neuf cent cheykhs ou plus, dont 300 étaient des Tâbi‛în (Compagnons des Compagnons).

Parmi ses maîtres, nous citons, l’imâm Nâfi‘ mawlâ Ibn ‛Oumar, (M : 117H) le lecteur de Médine.

L’imâm Mâlik a raconté à ce sujet ce qui suit : « Je me rendais chez mon oncle Nâfi‘, dès mon jeune âge, je l’accompagnais à la mosquée quand il a perdu la vue, et je l’interrogeais fréquemment sur les transmissions d’Ibn ‘Oumar. »

Ibn ‘Abd Al Barr nous informe que l’imâm Mâlik a reçu, entre autres,  l’enseignement de Sa‘îd Ibn Al Mousayyab (M : 94H), d’Al Qâsim (M : 106H), de Houmayd et de Sâlim (M : 106H), Ja‛far AsSâdiq, Safwân Ibn Soulaym, Aboû Az-Zinâd, Â‛icha la fille de Sa‛d Ibn Abî Waqqâs, ‛Âmir Ibn ‛Abd-Allâh Ibn Az-Zoubayr Ibn Al ‛Awwâm, le juriste et savant-mémorisateur Yahyâ Ibn Sa`îd Al-Ansârî, Salama Ibn Dînâr Abû Hâzim AsSoûfî.

As-Souyoûtî a rapporté que l’imâm Mâlik fut l’élève de 95 juristes des plus connus à son époque, parmi eux on comptait 23 femmes savantes.

L’imâm Mâlik a commencé a exercé son savoir à l’âge de 17 ans, après que soixante-dix juristes de Médine ont attesté de sa compétence.

Il émit des avis juridiques à l’âge de 26 ans.

Quand il se rendait à la mosquée du Prophète (Paix et Salut d’Allâh sur lui), il aimait s’asseoir à la place qu’occupait le calife bien guidé ‘Oumar Ibn Al Khattâb (Qu’Allâh soit satisfait de lui). C’est l’endroit où notre Prophète (Paix sur lui) se retirait durant sa retraite.

L’imâm Mâlik avait deux cercles d’études. Le premier réservé aux étudiants et le deuxième ouvert au grand public.

L’imâm Mâlik était un émient savant et était ferme dans son adoration et ne fréquentait pas les hommes du pouvoir.

Le charisme de l’imâm Mâlik et son honorabilité ont fait de lui un savant respecté,  qui se faisait craindre depuis son jeune âge, pour la grandeur de sa science. Il disait : “La science est une religion : choisissez auprès de qui vous prenez votre religion!

Il était si majestueux qu’on le comparait à un sultan car il était très écouté.

Il disait aussi : “On vient vers la science, et la science ne se déplace pour personne !”

Il a également dit: “C’est du mépris pour la science que de l’exposer à des gens qui n’en sont pas dignes.”

Il était modeste et craignait de se tromper au point d’éviter de donner des fatâwâ. Lorsqu’on l’interrogeait, il ne répondait jamais directement. Il lui arrivait fréquemment de ne pas se prononcer, d’ailleurs, il le faisait que très rarement.

Ibn al Moubârak dit : «J’ai connu Mâlik et j’ai vu qu’il faisait partie des humbles qui ne cessent de se recueillir en soumission à Dieu d’autant qu’il ne s’affichait jamais et se recueillait en secret. Je l’ai souvent entendu dire que celui qui voudrait que son cœur s’éclaire pour échapper aux affres de la mort et au tourment de l’au-delà, qu’il agisse en bien en secret plus qu’en public»

Mouhammad ibn Khâlid ibn ‘Outhman : « Lorsque je regardais le visage de Mâlik, j’y percevais les Indices de l’au-delà, et lorsque je l’entendais, j’étais assuré qu’il ne disait que la vérité ». Ibn Mardi va dans le même sens: « Je n’ai jamais vu un homme qui ait Dieu en son cœur comme Mâlik ibn Anas».

Ibn Wahb par ailleurs a dit: « Mâlik accomplissait secrètement la plupart des rites religieux , nuit et jour sans que personne ne l’aperçoive ….Ce que Malek nous a enseigné par sa conduite dépasse ce que nous avons appris par son savoir».

L’Imam Mâlik (Qu’Allâh lui accorde miséricorde), était de ceux qui s’attachaient à la Sounna. Sa croyance était celle des Compagnons honorables (Qu’Allâh soit satisfait d’eux).

L’imâm Mâlik était contemporain de Hâroûn Ar-Rachîd. Il a toujours vécu à Médine. Il a refusé de quitter cette ville, parce qu’elle était le lieu où la Sounna du Prophète (Paix sur lui).

L’Imâm Mâlik vécut sous le Califat des Omeyyades, puis celui des Abbassides. Les historiens rapportent qu’il fut flagellé, châtié et humilié sous le Califat de Aboû Ja`far Al-Mansûr, et avancent pour cela différentes raisons.

Selon une opinion, l’Imâm Mâlik enseignait un hadîth établissant qu’un serment prêté sous la contrainte est nul. Al-Mansûr n’aimait pas que ce hadîth soit diffusé, de peur que ses adversaires en profitent pour se débarrasser de l’allégeance forcée qu’ils lui avaient prêtée. Il aurait ordonné à l’Imâm Mâlik de ne pas enseigner ce hadîth et le refus de Mâlik aurait entraîné le châtiment qu’il a subi.

Selon une autre opinion, similaire à la précédente, des gens auraient demandé à l’Imâm Mâlik s’il était licite de s’allier à Muhammad Ibn Abî `Abd Allâh Al-Hassan pour se révolter contre les Abbassides, malgré l’allégeance qu’ils avaient prêtée à Abû Ja`far Al-Mansûr… On rapporte qu’il expliqua que cette allégeance fut scellée de façon forcée et que celle-ci était, par conséquent, non avenue. Il leur aurait même recommandé de s’empresser de soutenir Mouhammad Ibn Abî `Abd Allâh Al-Hasan… La nouvelle serait parvenue à Al-Mansûr qui fit venir Mâlik, en 147 A.H., et lui infligea l’épreuve du fouet au point que son épaule se déboita.

Selon une autre opinion encore, la raison de cette humiliation, c’est que Mâlik avait donné la prééminence à notre maître `Outhmân Ibn `Affân par rapport à notre maître `Alî Ibn Abî Tâlib, que Dieu les agrée tous deux.

Mais l’opinion la plus connue et la plus correcte à ce sujet, c’est que l’Imâm Mâlik enseignait le hadîth établissant que le serment prêté sous la contrainte est nul. Mais il parvint à Ja`far, gouverneur de Médine et cousin d’Al-Mansoûr, que l’Imâm Mâlik annulait l’allégeance qu’ils reçurent des gens. Certains proches de Ja`far lui recommandèrent d’agir avec prudence car l’Imâm Mâlik jouissait d’un rang élevé auprès du Calife. Ja`far envoya des gens demander à l’Imâm le jugement légal relatif au serment forcé, puis les prit pour témoins, fit venir Mâlik et ordonna qu’il reçoive soixante-dix coups de fouet. La nouvelle se propagea à Médine comme le feu dans la paille et bientôt la ville allait entrer en ébullition sous la colère des Médinois indignés.

L’incident parvint rapidement au Calife, qui exprima à son tour son indignation et affirma ne pas être au courant de cela. Il démit son cousin de son poste de gouverneur et le fit venir de Médine à Baghdad à dos de chameau. En outre, il demanda à l’Imâm Mâlik de bien vouloir venir à Bagdad, mais le juriste de Médine déclina cette demande. Le Calife envoya alors une lettre à Mâlik l’informant qu’il souhaiterait le voir à la prochaine saison de pèlerinage. L’Imâm rencontra ainsi le Calife à Minâ. Al-Mansoûr le voyant quitta l’endroit où il était assis, s’installa sur un tapis par terre et ne cessa de demander à l’Imâm de s’approcher de lui, jusqu’au point où leurs genoux se touchèrent, pour ainsi manifester son affection pour le juriste médinois. Puis le Calife jura qu’il n’avait guère ordonné ce qui fut, qu’il n’était même pas au courant, et raconta son énorme indignation quand cette fâcheuse nouvelle agressa son ouïe. Il s’excusa auprès de l’Imâm Mâlik et l’informa qu’il avait ordonné que Ja`far soit châtié et humilié. Mais l’Imâm Mâlik loua Dieu, salua son Prophète et dit au Calife qu’il pardonnait à Ja`far pour son lien de parenté avec le Prophète (Paix sur lui) et son lien de parenté avec le Calife.

Puis la conversation se prolongea entre les deux hommes et le Calife aborda les récits des prédécesseurs et des savants, les sujets consensuels en matière de jurisprudence, et les questions qui font l’objet de divergences entre les juristes, au point que l’Imâm Mâlik attesta de sa culture et de son intelligence.

A cette occasion, le Calife demanda à l’Imâm Mâlik de rédiger un ouvrage, adoptant une voie médiane et consignant ce qui fit l’unanimité des Compagnons et des Imâms parmi les savants. Il promit à l’Imâm Mâlik de diffuser cet écrit dans les pays musulmans afin que les gens s’y tiennent.

La plus ancienne démarche de codification de la Sounna était celle de l’imâm Mâlik Ibn Anas,  dans son recueil “Al Mouwatta’” : “L’Aplani”.  Il a passé 40 ans pour rassembler ses hadîth. Il était à la tête de l’école du hadîth par excellence, car il était très rigoriste. Il disait : “J’ai transcrit de ma main, cent mille hadîth. J’ai rencontré dans cette mosquée soixante-dix personnes qui, si vous leur confiez des biens, seraient des plus honorables, mais qui, s’ils disaient: “Le Messager de Dieu (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) a dit “, je refuserais de les écouter, car il leur manque la rigueur et l’esprit de fidélité dans la transmission.”

Son livre “Al Mouwatta'” est classé par les spécialistes du hadîth, à la troisième place après le Sahîh de l’imâm Al Boukhârî et le Sahîh de l’imâm Mouslim. Cependant, il a été le premier livre contenant le hadîth Sahîh.

L’imâm Ach-Châfi‛î (Paix à son âme) a dit : “Il n’y a pas sur terre un livre plus juste que le Mouwatta’ de l’imâm Mâlik.”

La chaîne de transmission de hadîth que l’imâm Mâlik à réussi, par sa rigueur, à détenir, est appelée par les savants du hadîth, la chaîne en or (as-silsila adh-dhahabiyya), composée de transmetteurs très honorables, véridiques.

Ibn Hibbân a dit dans sont livre Ath-Thiqât : « Mâlik a été le premier à avoir sélectionné les gens parmi les spécialistes de jurisprudence de Médine et il s’est détourné de ceux qui n’étaient pas dignes de confiance dans le Hadîth. Il n’a rapporté que des Hadîth qui étaient de degré sûr (Sahîh). Il rapportait exclusivement de quelqu’un digne de confiance qui a la science, qui s’attache à la religion, qui a le mérite et qui s’applique dans les actes d’adorations. »

Yahyâ Ibn Sa`îd Al-Qattân a dit : « Mâlik est l’Emir des croyants dans le Hadîth.» et Ibn Sa`îd a dit : « Mâlik était digne de confiance, il était honnête, il était sûr, il était très précautionneux, spécialiste de jurisprudence, il était savant, il était de ceux qui avaient les forts arguments. »

L’imâm Mâlik a été surnommé : « L’amoureux de la parole prophétique ». Quand il enseignait le hadîth, il se purifiait préalablement, portait ses plus beaux habits, se parfumait et embaumait le cercle avec de l’encens.

La méthode juridique de l’imâm Mâlik est fondée sur 20 sources, dont les plus importantes sont le Coran et ses sciences et la Sounna et ses sciences. Viennent ensuite les actions des gens de Médine, l’Avis du Compagnon, le Consensus des savants, l’Analogie, l’Intérêt relâché, l’Appréciation de l’érudit, la Fermeture des prétextes, l’Usage, etc.

Les hadîth sont sa référence principale avec les dires des Compagnons et les actions des gens de Médine, car selon lui, ses derniers constituent la meilleure référence, même par rapport aux hadîth “ahâd”.

Ses étudiants furent entre autres : l’imâm Ach-Châfi‛î, qui lui vouait un respect sans égal. Il disait : « L’imâm Mâlik sera ma preuve ». Et il a dit aussi : «  L’imâm Mâlik était mon maître, je tiens tout mon savoir de lui. »

Il a dit encore : « Lorsqu’une information traditionnelle te parvient par la voie de Mâlik, intercepte-là. Lorsque tu reçois une information, saches que Mâlik est une étoile, et lorsqu’on cite les savants, saches que Mâlik est un astre. »

De même, Mouhammad Ibn al Hassan Ach-Chaybânî  (M : 132H-189H), le compagnon de l’imâm Aboû Hanîfa, qui a suivi l’enseignement de l’imâm Mâlik et a étudié Al Mouwatta’.

Ses étudiants d’Egypte furent :

– Ibn Al Qâcim (M : 191H), que l’on surnommait le petit Mâlik. Il a suivi son enseignement durant une vingtaine d’années.

– Achhab (150H-204H), il est devenu la référence du Droit malékite en Egypte, après la mort d’Ibn Al Qâcim.

– Ibn Wahb (125H-197H), il était mouhaddith honorable. On l’appelait le registre de la science (Dîwânou al‛ilm). Il a accompagné l’imâm Mâlik durant vingt ans.

En Occident musulman, nous citons entre autres :

En Tunisie (Ifriqiya) :

– ‛Alî Ibn Ziyâd (M : 183H), il a suivi l’enseignement de l’imâm Mâlik et de Al-Layth Ibn Sa‛d (m : 175H).

– Asad Ibn Al Fourât (145H-213H), il a suivi l‛enseignement de l’imâm Mâlik, puis auprès d’Aboû Yoûsouf et Ach-Chaybânî en Irak. Il est mort en martyr lors de l’ouverture de la Sicile.

En Andalousie :

– Ziyâd Ibn ‘Abd Ar-Rahmân de Cordoue (M : 193H), surnommé Ibn Chabtoûn. Il était le premier à introduire le Mouwatta’ de l’imâm Mâlik en Andalousie.

– Al-Laythî al Qourtoubî (M : 234H).

Ibn ‘Ouyayna (M : 198H) a dit de lui : « L’imâm Mâlik (Que Dieu le bénisse) était la référence de son époque. »

 Ibn Wahb (M : 197H) a dit : « Si je n’avais pas suivi l’enseignement de l’imâm Mâlik et  d’Al-Layth (M : 175H) j’aurais été parmi les égarés. »

L’imâm Ahmad ibn Hanbal (Rahimahou Allâh) a dit à son sujet : «  «Le cœur trouve une quiétude à écouter son discours et ses fatwa. En vérité, il est de son droit à se livrer à eux. Mâlik est à nos yeux, une autorité, parce qu’il suit à la lettre les traces qu’il considère comme valides sûrs. »

An-Nasâ’î (Rahimahou Allâh) a dit : «  Nul, à mon avis parmi les hommes n’est plus noble et y plus digne de confiance que Mâlik ibn Anas en ce qui concerne la sunna du Prophète (P.S) »

L’imâm An- Nawâwî  (Rahimahou Allâh) a dit : « Tous les savants – tendances confondues – s’accordent au sujet de l’imâmat de Mâlik, sur sa majesté, son autorité, sa grandeur, sa souveraineté, sa probante mémorisation et sa vénération du hadîth de l’Envoyé de Dieu (P.S)»

L’imâm Dahabî  (Rahimahou Allâh) a dit : « Mâlik s’était illustré – selon ma connaissance – par certaines qualités que personne n’avait pu réunir : la première est : la longévité de la vie et la profusion de la transmission ; la seconde est qu’il jouissait d’un esprit acéré et d’une ample maîtrise de la science ; la troisième réside dans l’accord des imâms sur son autorité en ce qui concerne l’authenticité de la transmission ; la quatrième est l’unanimité des imâms sur sa piété et son imitation des Sounan ; la cinquième subsiste dans sa préexcellence dans le domaine du fiqh, de la fatwa et l’authenticité de leurs règles. »

Son contemporain Soufyân ibn ‘Ouyayna (Rahimahou Allâh) dit : Que Dieu ait Mâlik dans Sa miséricorde ; personne n’était aussi rigoureux que lui dans le choix des transmetteurs ! »

Layth Ibn Sa‘d  (Rahimahou Allâh) a dit : « La science de Mâlik est une science pieuse ; elle est sécurisante pour ceux qui la transmettaient d’après lui. »

C’est vers l’an 179 de l’Hégire que l’imam Mâlik (Rahimahou Allâh) est décédé. Sa vie au service de la science de la religion et son haut degré ont inspiré de nombreux poètes qui ont composé des vers à sa mémoire.

Il est décédé à Médine l’Illuminée, après dix nuits passées de Rabî` al-‘awwal aux alentours de l’an 179 de l’Hégire. Il a été enterré au cimetière d’Al-Baqî` auprès de ‘Ibrâhîm le fils du Prophète (Paix et Salut d’Allâh sur lui).

Que Dieu fasse miséricorde à l’Imam Mâlik.

 

 

 

 

 

 

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Author: admin-amdouni